Recommandations pour la pandémie COVID-19

Il s’agit de recommandations générales pouvant être personnalisées en fonction de la génétique de chaque individu. Qu’il s’agisse des dosages ou des formes moléculaires des suppléments, des caractéristiques de l’alimentation ou de l’activité physique ou du style de vie, tout est personnalisable en fonction des variations génétiques individuelle.

Rien ne fonctionne à lui seul (conseil, produit, aliment…), il faut intégrer un maximum de recommandations afin de réduire le risque d’infection ou de faire régresser la maladie.

PROTOCOLE ANTI-COVID-19

–> Hygiène et confinement :

– Une bonne hygiène (mains, bouche et visage surtout). Se laver les mains pendant au moins 60 secondes au savon.

– L’utilisation d’une solution hydroalcoolique  ne doit être envisagée que secondairement. L’éthanol est un fixateur d’acides nucléiques, c’est la raison pour laquelle la concentration en alcool des solutions hydroalcooliques ne devrait pas dépasser 70%.
– Exposer au tant que possible les vêtements au soleil et boire des boissons chaudes régulièrement au cours de la journée. Le virus est très sensible à la chaleur (détruit à 27°).
– Le virus survit jusqu’à 12 heures sur les objets, les surfaces et les vêtements. Il faut donc se laver les mains après tout contact avec des objets ou surfaces et exposer les vêtements au soleil ou à défaut les laisser à l’entrée de la maison . Ne pas vaporiser l’alcool sur les vêtements car le virus sera fixé dans les vêtements.
– Respecter les règles de confinement et porter des masques même  dans des endroits vides car le virus peut rester en suspension dans l’air jusqu’à 2 heures.

–> Supplémentation :

  • N acetyl cystéine 500 mg/j (1-2 g/j en fonction du statut des GST)
  • Quercétine 200 mg/j (400 mg/j en cas d’infection) [de préférence en combinaison à l’acide rosmarinique, OPCs, acide ellagique et hydroxytyrosol pour un effet antiviral synergique].
  • Ban Langen Keli en granules 40 g/j
  • Propolis 1g/j

–> Médicaments à éviter :

Quelques médicaments pouvant rendre plus vulnérable à l’infection virale par le coronavirus SARS-COV-2 :

  • Anti-inflammatoires stéroïdiens et non stéroïdiens
  • Inhibiteurs de la conversion et des récepteurs de l’angiotensine
  • Immunosupprésseurs

Seul un médecin est habilité à apporter les modifications nécessaires à un traitement. Les patients en cours de traitement sont invités à discuter avec leurs médecins afin de trouver une solution adéquate. Ne jamais arrêter ou changer un traitement sans avoir consulter un médecin.

–> Usage des huiles essentielles :

L’huile essentielle d’origan et de cannelle peuvent être utilisées en gélules pour leurs effets antiviraux très puissants. L’huile essentielle d’eucalyptus radié peut également être préconisée en inhalation afin de soulager la congestion des voies aériennes supérieures.

Cela dit, les huiles essentielles sont contre-indiquées chez l’enfant de moins de 6 ans, moins de 12 ans pour certains, chez la femme enceinte ou allaitante, chez les asthmatiques et les personnes ayant des antécédents d’épilepsie ou de convulsions.

Toute prescription d’huiles essentielles devrait être faite par un professionnel de la santé qualifié. Il est fortement déconseillé de les utiliser en automédication.

–> Usage de l’argent colloïdal :

Argent colloïdal de bonne qualité (taille des particules fines, eau purifiée, obtenu par électrolyse) à 15 ppm.

  • Par voie orale :

Plus de 12 ans : 1 cuillerée à soupe 2 fois / jour
Entre 5 à 12 ans : 2 cuillerées à café 2 fois / jour.
Moins de 5 ans : 1 cuillerée à café 2 fois / jour

  • Application ORL :

En gargarismes.
En inhalation : à l’aide d’un nébuliseur vaporisateur deux à trois fois / jour.
En gouttes : trois gouttes dans chaque narine, 2-3 fois / jour.

PROTOCOLE DE RENFORCEMENT DE LA FONCTION IMMUNITAIRE

–> Supplémentation :

  • Vitamine D 5000 UI/j (plus en cas d’infection si la génétique le permet VDBP, VDR, CYP2R1…)
  • Vitamine C 2g/j (5g/j en cas d’infection)
  • Vitamine E 200 UI/j (à ajuster en fonction du statut de NPC1L1, CD36…)
  • Vitamine A 5000 UI/j (à ajuster en fonction du statut de BCO1, RBP4, TTR…)
  • Zinc 20 mg/j
  • Sélénium 50 micg/j (100 micg/j en cas d’infection)

–> Alimentation :

Variée de bonne qualité assurant à la fois :

  • un statut protéique suffisant (1 g/kg/j pour sédentaire, 0,85 g/kg/j en cas d’insuffisance rénale)
  • 30 g/j de fibres alimentaires
  • des probiotiques (aliments lactofermentés)
  • 25 – 30 ml/kg/j de liquides
  • des acides gras de bonne qualité  (poissons des eaux froides)
  • diminuer au minimum les sucres et favoriser des aliments à index glycémique bas à moyen
  • des polyphénols et des substances soufrées  (crucifères, ail, oignon)
  • Aliments à favoriser : ail, oignons, crucifères, légumes verts et rouges, fruits rouges, bleus, violets, agrumes, condiments et épices, œufs, aliments lactofermentés, lactosérum, poisson des eaux froides, thé vert.

–> Jeûne :

Bien que le jeûne permet de renforcer considérablement le système immunitaire, les adaptations métaboliques liés à sa pratique ne se manifestent que sur le moyen et long terme. Il n’est par conséquent pas recommandé d’entamer un jeûne (intermittent ou continu) durant cette phase de pandémie pour les patients atteints de maladies chroniques lourdes et les individus de constitution fragile non habitués à la pratique du jeûne.

Les individus habitués au jeûne devrait réduire la durée de leur jeûne et se contenter du jeûne intermittent (12 – 16 heures par jour) ou au maximum du jeûne intermittent à un repas (one meal day) au maximum deux fois par semaine. Dans ces cas, l’activité physique et l’activité sexuelle ne devrait pas être envisagées les jours de jeûne.

A l’issue de la pandémie COVID-19, le jeûne peut être entrepris de façon régulière et plus fréquente.

–> Une activité physique régulière :

  • minimum 2x à 3x par semaine
  • de type aérobie en dessous du 2ème seuil anaérobie qui correspond 4 mmol/l de lactatémie
  • de type résistance à 40 % – 70 % de la RM, ce qui correspond à un entraînement de l’endurance de force à l’hypertrophie musculaire
  • la charge d’entraînement (intensité x volume) peut être ajustée en fonction du profil génétique et de la prédisposition aux blessures.

–> Sommeil :

  • L’inflammation diminue la qualité et la quantité de sommeil, surveiller la CRPus chez les personnes susceptibles d’avoir une inflammation.
  • Un sommeil réparateur renforce le système immunitaire.
  • L’activité sexuelle peut favoriser le sommeil uniquement lorsque la fréquence est raisonnable.

–> Sexualité :

  • L’activité sexuelle est connue pour réduire les performances du système immunitaire et de produire à la longue, si trop fréquente, de l’inflammation silencieuse méditée par les neutrophiles et de l’insomnie. Plus la fréquence des orgasmes augmente plus le niveau d’inflammation augmente.
  • Garder une fréquence inférieure à 1 fois par semaine pour un sédentaire en bonne santé apparente.

Ps : Les informations présentées dans cette page sont destinées aux médecins et aux professionnels de la santé à titre informatif et éducatif. Ces recommandations ne se substituent aucunement aux recommandations et conseils de votre médecin. En cas de suspicion d’infection consultez votre médecin ou les services concernés.

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